2014 Algérie l'accueil

A l'aéroport.

  Le 13 Mars 2014, je suis arrivée de Paris à Alger dans un avion d'Air France, le dernier vol de la journée, presque vide, à 20 heures 20 en avance de quelques minutes. Il pleuvait à verse. Une fois sortis des nuages, le spectacle de la ville illuminée est magique. Nous approchions. Des chapelets  de lumière verte et rouge démultipliée, diffractée par la pluie et les reflets sur le hublot, les tâches noires que je voulais de la mer, et s'imposa alors à moi le magnifique tableau de Van Gogh.



J'allais retrouver Alger, j'étais émue!
 Le voyage de deux heures dans des conditions très agréables sans la presse habituelle des avions complets, la verve  imagée, un peu gouailleuse de Zina pour tuer le temps et Medhi nous attendait avec des roses. Il prit en charge  toutes les formalités. Je n'avais plus qu'à me laisser porter, transporter, guider, gâter.
   

Arrivée à l'Aéroport international Ouari Boumédienne. J'étais vraiment dépaysée et surprise!


 A l'aéroport presque vide à cette heure tardive, Medhi et un collègue nous accueillent, Zina sa mère et moi avec des roses.
J'étais partie un peu anxieuse, d'abord parce que c'est ma nature et que j'avais de l'appréhension pour de confuses raisons. Comment vivre des retrouvailles avec un pays devenu étranger, après toute une vie?
Je reviens la tête pleine de souvenirs présents, les valises de cadeaux, de la peau de gazelle aux fèves et herbes aromatiques !  J'ai vécu en immersion totale une riche expérience humaine.
Je ne suis ni journaliste, ni sociologue ni politisée et j'ai découvert, toujours à mon humble niveau, un pays de contrastes et de paradoxes, en quête d'identité, entre l'Orient et l'Occident, l'islam et l'islamisme, la tradition et la modernité, fier de sa liberté, ambitieux mais avec une jeunesse souvent insatisfaite et désabusée

.Et surtout partout une générosité et une hospitalité à mon égard dont nous avons hélas perdu le sens.

Je n'ai même pas eu à m'occuper des formalités de douane et de police ! Après tout je n'étais pas vraiment une étrangère !

 Au moment du départ, des cadeaux et même des oranges que je n'ai pas pu refuser d'emporter dans l'avion.
   
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Medhi a écrit:
T'accueillir parmi nous fut un réel plaisir et un immense honneur, tu fais partie de notre famille et tu représentes un héritage légué par nos parents et grands parents (Messaoud et Zina) dont nous devons prendre le plus grand soin.

 Merci, Medhi et merci à vous tous qui m'avez ouvert vos portes avec tant de générosité.
 
 
 Commentaires (1)

1. Nabil 31/03/2014

Bonjour,
J'ai appris avec surprise et intérêt que vous avez effectué une visite chez mes parents au dernier étage du 44, rue Tateche Belkacem (ex : Thiers).
Visiblement, vous étiez très informé sur l'historique de cet immeuble.
Je suis né après l'indépendance mais je suis en contact avec quelques Pieds noirs natifs de Constantine.
Bien cordialement.
Nabil

 

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