Témoignages divers

Avertissement

Pour tous les autres commentaires voir à la suite de chaque texte concerné.
Ceux qui sont publiés ci- dessous sous la rubrique "témoignages divers" m'ont été adressés directement par courriel ou ont été repris du site Morial exclusivement quand j'ai créé mon propre site et seulement quand ils s'adressaient à mes textes au moment de leur 1ère publication sur Morial d'où 2 ou  3 textes
ont disparu  pour  reparaître postdatés sur un autre site. 


Chère Claude,

Geneviève m’a fait suivre le lien de tes souvenirs à Constantine. J’ai tout lu, d’un trait. Je n’ai aucun souvenir de Constantine (nous sommes partis en 1956 et j’avais 4 ans) et pourtant, j’avais l’impression d’y être ; de tout ce que Maman m’avait raconté. Merci d’avoir mis sur papier (écran) tes souvenirs et de les partager. J’aime aussi ta prose colorée et parfumée.

Merci, merci, merci

 

Rachel Keech (née Colette Melki, 3ème fille d’Eugène !!!!!)

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Le 3 novembre 2012

Chère Claude,

je ne résiste pas au besoin de vous dire mon émotion : sans parler de la guerre et des souvenirs dramatiques que nous avons partagés, le portrait de votre grand-père est saisissant de ressemblance avec mon propre grand-père. Lui aussi prisait - et j'ai retrouvé ses gestes dans votre description-lui aussi a fait la tête quand ma mère est née,

pourtant après 4 garçons !, lui aussi , bien que parlant parfaitement le français, roulait les R et échangeait souvent avec ma grand-mère en arabe, mais surtout lui aussi était originaire de Livourne. D'ailleurs, son nom, comme celui de Melki se terminait en I puisqu'il s'appelait Retbi. Incroyable ! Je sens que je vais passer mon dimanche à vous lire.

Merci pour tout, Danièle Gozlan.

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Chère Claude, Monique la Haye .mardi 30 octobre2012

Geneviève vient de me transférer le site que tu as dédié aux souvenirs de Constantine et je viens de le parcourir, je n’ai pas tout fini ( mais je le garde précieusement pour y revenir encore et encore..) et tout de suite je veux te remercier du fond du cœur, car mon fils Benjamin ( 41 ans..) m’a interrogée bien des fois sur notre vie en Algérie et mes souvenirs étaient absents, car j’ai quitté l’Algérie à 6 ans.. c’est donc une magnifique œuvre que tu as réalisée car j’y ai retrouvé une atmosphère que me décrivait mon père, la fameuse villa qui avait un grand jardin (et dont il était si fier) et où il avait un petit coin à lui, un mini potager dont il me parlait, je retrouve aussi son amour absolu pour sa mère chérie et tu décris merveilleusement bien son immense détresse quand elle est partie, il avait d’ailleurs toujours sur lui sa photo, et il parlait sans cesse de sa mère, de sa cuisine, de son abnégation, de sa douceur, et je retrouve parfaitement dans ton récit tout ce qu’il me disait et que mon fils Benjamin va pouvoir lui aussi découvrir. Famille turbulente et magnifique dont nous sommes fiers d’être les maillons.

. je suis également impressionnée par la beauté de notre grand père, par sa majesté, sa classe, et surtout par son érudition et sa vie dédiée à l’étude..Je suis heureuse de voir écrit qu’il a été nommé Grand Rabbin par le Sanhédrin de Jérusalem, je l’ai toujours su, et cette confirmation me fait vraiment plaisir.

Yolande s’est comportée comme une seconde maman avec mon père, elle lui faisait des gâteaux, de la frita, allait le voir dès qu’elle pouvait, lui téléphonait tous les vendredi ( moi c’était tous les lundi) et quand je descendais à Cannes pour le voir, j’étais témoin de la patience amusée de Yolande avec, pourtant, son grand frère.. elle lui caressait la main, le calmait, elle a été d’une tendresse absolue et totale avec lui, elle était tellement présente que même quand je l’appelais le lundi matin, il me disait toujours : Ah, Yolande, bonjour.. et je lui disais immuablement, c’est Monique, papa !!

Je te suis reconnaissante pour ton travail, car tu montres des photos ( je n’ai même pas une photo de Grand Père) , si par bonheur, un jour, tu voulais faire un album photo de la famille Melki, j’en serais très heureuse car je n’ai pas de photos de notre famille à Constantine, les déménagements et aléas de la vie ont fait que je n’ai qu’une toute petite photo de la maman de Papa, celle là même qu’il gardait dans son portefeuille et qui est dans le mien aujourd’hui..

voilà, Claude, encore merci, grâce à toi, nous transmettons à nos enfants ces souvenirs sur lesquels ils s’appuieront pour puiser du courage et de la joie, ces valeurs qui ont mené notre famille d’une ruelle obscure de Constantine à la villa des Glycines, puis encore à Tlemcen, puis.. la vie, en somme, un chemin et non une destination.

je t’embrasse bien fort pour avoir donné de la force à nos racines, nous savons d’où nous venons, c’est une belle leçon d’espoir pour les nouvelles générations.

 Monique
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Merci claude C’est extraordinaire Michèle dite Myriam Nouméa

Cela me fait du bien aussi,

Il faut comprendre d’où l’on vient pour continuer son chemin

Combien de fois j’ai posé des questions sur cette vie ‘d’avant «

Et combien de fois, aucune réponse, la douleur n’était bien trop vive encore

D’avoir quitté cette terre ensoleillée,

Un grand merci je vais savourer ces mémoires et surtout les imprimer  Myriam
 
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  Claudette, je prononce ton prénom et nous faisons un bond en arrière... 
 
Tous ces souvenirs d'enfance rejaillissent et m'envahissent de bonheur teinté de nostalgie.
 
Tes écrits sur Constantine m'ont fait revivre nos années d'innocence. Tout y est : l'histoire, le folklore juif particulier de Constantine si riche,précis et bien décrit. Comme il est émouvant de te lire et relire. Tu nous procures un vrai régal, le même que nous éprouvions en dégustant ces petits plats au goût particulier à Constantine.
 
Merci encore.
 
A bientôt j'espère,
 
Max Malek

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Tes souvenirs !!!

très jolis et les photos m'ont ravie. Je ne te savais pas ces talents d'historienne , tu recoupes les évènements de la réalité avec tes souvenirs personnels .Je me figurai que tu étais la Claude prix d'excellence , ex aequo avec ma soeur et Nelly Lelouche. moi qui étais souvent dans les rues je retrouve mes souvenirs .je n'ai pas eu le courage d'écrire .....merci à toi , embrasse de ma part Josiane.

 Nelly Autia 8 octobre 2012

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 Quant au renvoi des enfants , je ne te serai pas d'un grand secours , car Jean-Pierre et moi , ( seuls scolarisés de la famille) ,

nous avons été maintenus grâce à notre père (de la classe 94 ,donc 20 ans en 1914 et démobilisé en 1919 ) ; pour ses faits

d'arme , ses blessures et sûrement ses flatteuses citations.

Le 3ème enfant juif scolarisé était un Dedouche , lui carrément Pupille de la Nation.

La seule chose qui m'ait marqué , c'est qu'en attribuant un 10/10 à Jean-Pierre en composition française le directeur-enseignant

Mr Maurin , s'adressant à l'ensemble des élèves se soit écrié : " Si c'est pas malheureux que ce soit un juif qui vous apprenne

à parler ou écrire français" .Ça avait beaucoup impressionné Jean-Pierre , il te le confirmera.

 

A ce propos , hier son fils et lui m'ont appelé pour avoir l'adresse de ton site et leur joie commentée à la vue de tes premières

images. Je t'embrasse et te dis à bientôt.

  Guy Allouche.

 
Bonjour Claude,Le 11 Janvier 2015.

Tout d'abord je voudrais te présenter ainsi qu'à Jacques mes meilleurs vœux pour 2015. Ensuite je voudrais te féliciter pour ton site. Il est remarquable. C'est une excellente façon de garder vivants des souvenirs anciens et de les partager avec un maximum de gens. J'ai passé les fêtes de fin d'année en Floride. Je rentre en fin de semaine à Paris. Je n'ai pas donc pu vivre comme vous les événements tragiques qui se sont passées la semaine dernière mais j'étais collé à mon écran télé. Bravo également pour ton message ci-dessous avec lequel je suis tout à fait d’accord.
Je vous embrasse bien fort j'espère à bientôt.

Pierre.
***

  Une amie de Pierre a lu:

Bonjour,

Je me suis plongée dans les souvenirs de Claude, profitant du temps offert par le train retour ce matin. J’ai beaucoup lu, d’une traite. Et je suis redevenue l’enfant qui écoutait les grands parler des merveilles de leur enfance et du quotidien de leur paradis d’antan. C’était bon de me reconnecter à tout cela et de ressentir fortement la présence joyeuse de ceux que j’ai aimés et qui ne sont plus.

Ce que ta mère écrit mêle l’amour des siens et l’amour d’une terre, le paradis de l’enfance et l’éternel d’une culture. Et l’envie de transmettre. C’est émouvant. Et son écriture est si vivante et évocatrice ! Et ce qu’elle raconte m’a inspiré tant de choses. C’est un cadeau, remercie-la pour moi ! Je vais aussi envoyer son lien à ma mère dont la famille était à Constantine et à une de ses amies. Je suis certaine de leur faire plaisir.

Ca me donne envie de faire un site internet « raconte moi ton couscous » où j’inviterais des femmes - et des hommes :-) – à raconter des moments de vie, autour de la réalisation de cette recette ou de plats emblématiques. Parce que la cuisine c’est toujours une histoire d’amour.  Pas sûre de le faire mais l’idée me plait. Et je vais de toutes façons cuisiner les femmes que je connais sur le barbouch dont je n’avais jamais entendu parler.

Bonne journée, à la prochaine et prenez soin de vous d’ici là,

Bises

Sophie

 J 'ai trouvé et j'ai lu jusqu'au début de Constantine;c'est vivant et toutes ces personnes sont formidables,elles me font penser à mes amis algériens et leurs familles...Huguette Rigal.

 

  • 1. Jan Taco te Gussinklo (site web) | Sam 23 Août 2014



Des enfants juifs disparu??

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gozlan lucien
  • 2. gozlan lucien | Ven 20 Sept 2013

Il serait peut etre bon de placer votre recit sur l Operation TORCH dans la rubrique prevue et demander  d ouvrir une nouvelle fenetre pour le debarquement a Oran pour recuperer peut etre d autres recits, cela serait pas mal et peut etre aussi pour le Maroc..

 

Roger Ouahnon
  • 3. Roger Ouahnon (site web) | Sam 03 Août 2013

Je suis ne a Oran en 1952 et j'avais donc 10 ans au moment du grand depart . Contrairement a beaucoup d'enfants de mon age je me rappelle de tout !. Ma mere qui avait donc 19 ans au moment de la repression contre les juifs a assiste ebahie et heureuse a ce debarquement providentiel . Exclue pendant 2 ans de ses etudes elle avait appris toute seule l'anglais ce qui lui permit de travailler chez les americains et aider sa famille epuisee et qui manquait de tout .  . J'ai ete emu aux larmes de votre temoignage car il concorde tout a fait avec celui de mon pere et de ma mere ...Apres avoir survecu a cette guerre immonde , ils ne meritaient pas 20 ans plus tard a devoir se "rapatrier" . Mes grands parents paternels moururent quelques mois apres dans la plus grande detresse . Ma grand-mere maternelle sombra dans la folie chez son fils a Toulouse et mourut 6 mois plus tard . Je suis encore moi-meme traumatise par ce qui s'est passe dans ma tendre enfance ...

 

Danielle GRUAU-TEBOUL
  • 4. Danielle GRUAU-TEBOUL | Lun 04 Mars 2013

Madame ,
Votre mémoire et sa mise en mots m'ont ému , tous ces instants qui ont jalonné votre petite enfance trouvent un écho fidèle en chacun de nous.
Merci pour votre style , et aussi pour les éléments précis sur les années 1939-1941. Nous habitions au dessus de la Place des Victoires au Quartier St Pierre , mes soeurs ont été renvoyées de l'Ecole Laurent Fouque , je n'étais pas encore scolarisée.
Je me souviens d'un Noël où les Américains avaient accueilli tous les enfants du quartier. C'était merveilleux , irréel .
Cordialement
Danielle Gruau-Teboul

 

gozlan lucien
  • 5. gozlan lucien | Mar 05 Fév 2013

Claude votre temoignage est remarquable. En Israel avec MORIEL nous assurons les te oignages sur l operation Torch a Alger , avec ses survivants de cette nuit du 7 au 8 novembre 1942 ainsi que les descendants en ligne directe qui pourraient detenir des documents de leur parents ou des souvenirs de cette fameuse operationTORCH.
ORAN ainsi que le MAROC etaient egalement les objectifs des allies pour prendre pieds en AFN
Il serait souhaitable de rechercher des documents officiels pour recomposer le puzzle de la resistance oranaise d apres les recits de la famille CARCASSONE et de tous leurs amis de l epoque et de connaitre d un peu plus pres les preparatifs qui avaient ete construits a l avance et qui a malheureusement foire 2 jours avant a cause de cet officier TOSTAIN qui avait cru bien faire d en informer son general commandant de la place a Oran.
Voyez  si eventuellement vous pouvez disposer d une rubrique pour votre region oranaise
GOZLAN LUCIEN........pour MORIEL ....en Israel

 

Feldmann-Chekroun Colette
  • 6. Feldmann-Chekroun Colette | Lun 04 Fév 2013

Merci pour ce témoignage.
Pour ma part j'ai été exclue de l'école maternelle où je ne suis allée qu'un seul jour...
Quelle chance nous avons eue!
Merci encore à nos amis américains.
Colette Feldmann

 

ariel carciente
  • 7. ariel carciente | Ven 01 Fév 2013

Soyez benie du Ciel et toujours en bonne sante.
Merci pour ces temoignages et photos.

 

  • 1. Annabelle | Dim 13 Avr 2014

Passionnant recit... Merci pour ce voyage!

 
gozlan lucien
 
 
  • 6. gozlan lucien | Ven 20 Sept 2013

Bravo pour ce recit de la souccah, nous a Alger on connaissait pas ca. Faut dire meme qu on n etait pas du tout religieux. Nous, c etait plutot le savoir francais,...nos ancetres les gaulois..??? on etait convaincu qu ils etaient nos ancetres et cela meme, il fallait le savoir "par coeur"...pour pouvoir nous integrer a la culture francaise.
On disait dans nos familles pour communautariser les" juifs" qui etaient plus "religieux qu a Alger ou Oran, peut etre..???.."les juifs de l interieur.." C etait vraiment du mepris et c etait pas bien, la verite etait de leur cote et pas du notre. Nous etions devenus de "bons francais..???" Ils etaient restes de "bons juifs"..
Ici, en Israel, c est maintnant le contraire, les fetes juives,... on ne fait que cela. Alors on se fait tout petit a cote de ce monde religieux et pour le paraitre, on cherche a redevenir de "bons juifs" en oubliant petit a petit d avoir ete de "bons francais"..

 

sami
  • 7. sami | Sam 07 Sept 2013

je suis contant pour les juifs d'oran mai on ai abondonne


 9. André | Mer 01 Mai 2013

Merci pour ce site.
Mon seul regret qu'internet n'ait pas existé plus tôt pour se rapprocher de nos racines.
Oh ! combien mes parents et en particulier ma mère aurait été heureuse de vivre cette nostalgie sur le net.
Quant au verre d'eau mon épouse ne raterez pas le départ de nos enfants sans ce verre d'eau.
Je serai heureux de voir les tombes de mes proches au cimetière d'Oran.
Hélas mes yeux se brouillent.
Bravo à tous ceux qui permettent de faire revivre le judaïsme d'Afrique du Nord.

 

Paule
  • 10. Paule | Sam 23 Fév 2013

Les souvenirs de Claude : magnifique blog, je le recommande à tous.
Il s'adresse aux constantinois, maisà tous les autres aussi . Nos modes de vie étaient très semblables et nos aïeux venaient aussi souvent de Constantine...

 

Paule Atlan
  • 11. Paule Atlan | Sam 23 Fév 2013

Le bain maure (hammam), un bonheur absolu.
Intéressant de confronter ses souvenirs, je n'ai pas du tout de souvenir de saleté et de misère...
Dans les années 50, à Alger, j'allais régulièrement au "bain-maure" derrière la Grande Synagogue, le jeudi après-midi (jour des femmes) y retrouver des copines juives du lycée Delacroix. Je traversais d'abord la place de Chartres et les ruelles qui y conduisaient.
On faisait lentement le circuit de salles de plus en plus chaudes, couvertes de tapis, pour arriver au vrai bain, entourées d'une foutah de couleur et munies de notre "tassa"familiale en cuivre.
Très rapidement, assises sur des marches ou par terre, on voyait de longues traînées noirâtres dégouliner le long du corps et ça nous plaisait de nous nettoyer avec de l'alfa trempée dans de l'eau savonneuse qu'on préparait en faisant dans sa "tassa" de savants mélanges d'eau bouillante et d'eau froide.
On se faisait laver les cheveux avec du "savon arabe", et frotter vigoureusement le corps, allongée sur une plaque bouillante. Tout cela dans une vapeur épaisse telle un nuage tombé du ciel où toutes circulaient comme des ombres. L'eau dégoulinait sur les hauts murs derrière lesquels se préparait mystérieusement pour nous toute cette vapeur.
Quelquefois, il y avait un homme, le seul admis et la seule personne à porter un pagne : "L'eunuque" du bain maure. Evidemment, c'était un mystère de plus. Encore très jeunes, on ne comprenait pas bien ce que ça voulait vraiment dire, mais on s'en doutait, on riait d'un air gêné.
On emportait des oranges qu'on faisait tremper dans de petits éviers d'eau froide, et on les dégustait lentement quand il faisait trop chaud. Un délice absolu.
C'était très gai, on rigolait entre copines, les femmes y avaient leurs habitudes, elles se racontaient tout entre amies, et j'entendais parfois des tractations pour marier leurs enfants, c'était très drôle...
On en sortait épuisées, à petits pas, pour s'allonger sur des petits lits, style "lits de camp"et récupérer du bain de vapeur. On se faisait servir une boisson glacée, du Crush à l'orange ou à la mandarine.
On s'habillait lentement, abruties de chaleur et on rentrait à la maison, bien couvertes, les cheveux enveloppés dans une sorte de long bonnet blanc brodé où on enroulait nos tresses de chaque côté, pour "ne pas prendre froid". Maman me félicitait bruyamment de ma propreté et me servait alors un grand bol de lait bien chaud.
Quant à mon père et mon frère, ils y allaient le vendredi après-midi et quand ils rentraient, mon père nous demandait de l'embrasser pour sentir comme ses joues étaient bien rasées et propres. Les femmes de la maison (ma mère, ma cousine, ma soeur et moi) s'exécutaient avec plaisir. Le soir tombait, le couscous du vendredi soir était déjà prêt à la cuisine, il embaumait la maison.

Colette
  • 12. Colette | Lun 04 Fév 2013

Pas question que l'un de nous parte en voyage sans le "verre d'eau", il a même été exporté jusqu'en Asie où habite ma fille, et mes petits enfants y tiennent.
Je leur transfère cet article.
Merci
Colette

i

karoubi
 
  • 14. Jeanne de Paz | Dim 27 Jan 2013

Des souvenirs, des odeurs, des images floues et soudain si précises s'imposent à moi en parcourant ces pages... 

 

Annie
  • 15. Annie | Lun 21 Jan 2013

Ah! le précieux verre d'eau!!!moi aussi, ma mère n'a cessé de "faire le verre d"'eau"en France à ses enfants..sa famille.... et moi, ensuite, j'ai fait la même chose. Je ne cesserai pas de lancer le verre d'eau derrière la famille et les proches quand ils partent ne serait-ce que quelques jours. Et j'espère moi aussi que cette tradition si rassurante se perpétura après moi, même si elle fait sourire mon fils..

  • 16. Paule Atlan | Jeu 01 Nov 2012

Quel plaisir de lire ce témoignage qui nous ramène si loin en arrière ! Le fameux verre d'eau de nos mères. La mienne continuait à nous le jeter, même à paris, Boulevard saint-germain, dans un immeuble très bourgeois, où j'essayais vainement de l'en empêcher. Elle ne m'écoutait pas, bien sur.Maintenant, ça me fait rire d'y penser (et aussi pleurer qu'elle ne soit plus là pour le faire)

 

 . colette 30/04/2014

j y etais en 1945. J allais souvent voir mon amie d enfance chez ses grands parents et j etais jalouse de l entendre jouer du piano alors que j ai fait 7 ans de solfege au conservatoire sans avoir le piano que mes parents m avaient promis
merci claude d avoir retrouve ma maison. c est bien elle. j aurais voulu revoir le petit marchand de beignets arabes qui etait juste en face. Je ne peux que l imaginer Colette


 

  • PAULE
    17/03/2015 23:24:13
     

    Madame,
    Je découvre ce soir tard votre site (impressionnant qui mérite une grande attention tant il est riche d'évocations et de faits historiques) après avoir effectué des recherches autour de :
    - Guéniche ou Gennich,
    - Oujda,
    - OAS.
    Voyant parfois dans les génériques de films le nom d'un producteur, Stéphane Guéniche, je me suis souvenue que ma mère, aujourd'hui décédée, avait une cousine (Française de la Métropole) un peu plus jeune qu'elle qui avait épousé, entre 1941 et 1945 (?) un marocain d'Oujda de nom Gennich (dans mon souvenir d'enfant, son nom se prononçait "gueuniche"). Il fit ses études de médecine en France puis retourna au Maroc. Ils eurent trois enfants, deux filles et un fils : le fils, le benjamin, s'appelait Arslam, l'une des filles Yasmine. Cette personne était un membre actif de l'OAS. Recherché, il changea plusieurs fois d'identité. La famille s'installa alors à Rabat où il fut directeur de l'Hôpital. La cousine de ma mère décéda précocement suite à une "grave maladie". Monsieur Gennich (que je vis une fois chez mes parents alors que j'était une petite fille) venait en France pour repérer des villages abandonnés à acheter... Il me semble qu'il acheta un village dans les Cévennes.

    Je souhaitais savoir si durant votre enfance à Oujda, vous, ou votre famille, aviez entendu parler de cette personne puis de sa famille.
    Stéphane Guéniche serait-il un descendant de ce monsieur ?

    Je vous remercie par avance pour l'aide que vous accepteriez de m'apporter.
    Avec mes meilleures salutations.

  • le temps suspendu
    le temps suspendu
    13/02/2015 14:23:40
     

    beaucoup aimé votre publication .chabbat chalom d'un constantinois .
     

    1er Mai 2015.
    Bon 1er mai à vous deux. Mais surtout je voulais te dire le bonheur ,que les premières pages de tes carnets de voyages en Israël m'ont procuré. Elles méritent d'êtres éditées tant elles collent si bien avec les souvenirs qu'on a vécus lors d'un embarquement. Max actuellement à Paris ,auquel j'ai transféré ton mail a adoré le style , la richesse de tes commentaires et surtout ton humour. Je partage du reste ses impressions , et j'aurai l'occasion de t'en reparler car j'ai dû interrompre la lecture de tes pages , trop pris par le fastidieux quotidien. Les photos accompagnant tes premières pages sont elles aussi excellentes. Encore Bravo ! Fais mes amitiés à Jacques, je t'embrasse.


    le 4 mai 2015 sur le Reportage photo d'israël

 Chère Claude !

Je savoure les pages de ton carnet de voyage ,comme on déguste des chocolats avec gourmandise
et par manque de temps , je fais  durer le plaisir des retrouvailles de tes textes ,et leur ton est si drôle 
que c'est un réel plaisir d'y revenir.
J'ai également parcouru (images et commentaires) Massada, et apprécié les excellents commentaires
même si parfois , j'aurais aimé quelques flèches  sur certaines des prises de vue(s) , exceptée la rampe
très visible où semble-t-il les Romains avait hissé leur catapulte. 
Je vais relire ton récit pour mieux déchiffrer certains points que tu indiques .
Il reste désormais acquis pour moi , que pareille à ... (l'humour en plus ) tu me semblais
faite pour ce genre d'aventures qui tiennent autant de l'évocation , l'histoire , et l'actualité.
Je me propose d'aller voir Jean-Pierre et ne manquerai d'emporter un de mes ordi (s)   je te ferai
part de ses impressions.

 

o

23:13 (Il y a 9 heures)
 
À moi
bonjour .je suis un jeune algerie j'ai visite un site .je trouver des belle des belle souvenirs de toi claude: Algérie 1933-1961
j'ai lu tout 
et j'espere tu visite maghnia qui sappel alépoque marnia .
car moi aussi je suis dans cette ville de marnia j'aimerais te connaitre c je te dérange pas toi .
ecrit moi sur mon émail .
j'ai mon tléphon
  • Votre nom : mohamed
  •  

     


     

     


    Début du message transféré :

     

    j'ai vecu a Tlemcen de 1939 a 1961, et j'ai lu avec beaucoup d'emotion ce que Claude Sonigo a ecrit sur son passage a Tlemcen, en particulier son amitie avec Colette Cohen.
    Je me souviens tres bien du college de Slane et du college de jeunes filles, et j'aimerais entrer en contact avec Claude pour faire vivre nos souvenirs communs.
     

    • Votre nom : paul b.



    --------------------------------
     

 

 .Et, je vous pose quelques questions sur le travail fantastique que vous avez fait jusqu'a present: Quand avez vous commence a ecrire vos memoires, et qu'est ce qui vous a pousse a le faire? ou avez vous cherche toute votre documentation? Est ce que vous ecrivez depuis longtemps? Avez vous d'autres publications? Quand vous avez quitte l'Algerie avec votre petite famille en 1961, ou etaient alors vos parents? J'ai beaucoup d'autres questions, surtout sur votre experience tlemcenienne, oranaise et algeroise. Je n'ai pas eu le plaisir de connaitre Constantine, mais j'aime beaucoup la musique judeo arabe de Cheikh Raymond, et j'ai vu des cartes postales de la ville. Bien amicalement a vous, Paul je vous promets de vous envoyer bientot une photo tres claire de la piscine !

Réponse à Paul B.  qui s'interrogeait sur le sens de ma démarche.
le 27 04 2017.
Malgré mes études de Lettres (je préférais les disciplines scientifiques) je n'ai jamais eu ni le projet ni le goût d'écrire. Par hasard il y a une dizaine d'années en répondant aux questions de mes petites filles aînées ( j'ai 5 petites filles et 4 petits fils) à propos du mouton de pessah que nous gardions sur la terrasse à Constantine jusqu'au sacrifice et mon  renvoi de l'école en Octobre 1941 à Oran, j'ai eu envie, encouragée par elles, de fixer par écrit uniquement pour  mes petits enfants, mes souvenirs. J'ai réalisé que l'univers de mon enfance avait complètement disparu et j'ai pensé à transmettre. Et je voulais évoquer mes grands parents de Constantine, mon grand'père surtout que j'admirais pour sa culture et respectais.
Et c'est par hasard aussi après ma rencontre sur internet avec Serge Gilard qui est le webmaster du site Constantine d'hier et d'aujourd'hui que j'ai continué d'écrire, encouragée  par lui à faire un site, pour parler aussi des autres villes où j'avais vécu. En aucun cas je n'éprouve de nostalgie sinon  des êtres disparus. Non !  je n'ai aucun goût pour Enrico Macias, sa musique, son sentimentalisme et le reste. Et pourtant je l'ai connu tout petit à Constantine. Cousin germain de ma meilleure amie depuis l'école primaire et jusqu'à aujourd'hui, je le voyais parfois chez leur grand'mère commune Mme A., rue Thiers. Je ne me sens pas davantage"pied-noir" vu que nous juifs, souvent d'origine berbère, sommes des "indigènes" en Algérie devenus français par décret en 1870.
Et c'est aussi à Serge Gilard que je dois d'avoir surtout parlé de Constantine. J'ai commencé, il y a peu alors à m'intéresser à internet pour taper mes textes. J'ignorais même ce qu'était une souris.
Non aucune nostalgie. La vie ne m'a laissé le temps de m'attacher à aucune des nombreuses villes où j'ai vécu.
Quant à ma documentation, les souvenirs évoqués appelaient des précisions historiques et au hasard de mes lectures j'ai illustré ce que je racontais. J'ai complété avec internet ou des documents de mes amis proches. Aucune recherche scientifique ou organisée. Aucun projet littéraire et cette aventure d'écriture a déjà pris fin.


 


 

 
31 oct. 2015 (Il y a 1 jour)
 
 
 
 
Bonjour,

Bravo pour votre travail, hautement digne d'intérêt.

Ma question sera directe: possédez-vous des informations ou avez-vous eu connaissance du caïd d'Ouled Djellal de l'époque, Larbi ben Saad Senouci ? La raison en est simple, je suis sa petite-fille naturelle (j'ai aujourd'hui 29 ans et vis en Europe) et je peine à faire ma généalogie car je ne l'ai bien sûr pas connu. On dit qu'il fut lié à la grande famille Senouci liée à la dynastie libyenne et au savant musulman Muhamad Ben Ali Al Senouci.

En passant; je me suis rendue à Tel Aviv en décembre 2014 et j'ai adoré cette ville :-)

Merci.

le 04 04 2017.

Geric  le cousin de Bougie

Suis allé sur le site de Claude

 

( je me suis même vu, prenant la photo chez le « Tunisien » petit fils de l’ancien de la Place de la Poste

ils ne sont plus tunisiens depuis plusieurs générations mais ils sont tj dénommés les Tunisiens – à ce propos,

ils sont tous originaires de Sidi Bou Saïd et ils se connaissent tous entre eux,

ex : à Palavas les Flots où Hervé m’avait amené en déguster, on lui a parlé de celui de Nice – derrière chez mes Parents –

eh bien, il le connaissait décrivant le lieu etc … c’est une maffia ! )

 

je me suis régalé, passant de Souccoth à Alger et Constantine 2014 voire le Parc Pauline avec ses immigrés agressifs !!!

 

c’est bon à siroter comme un thé à la menthe avec quelques zlabias ou phtaïra ( sfindge en tunisien ), on passe d’un sujet à l’autre,

c’est court comme une gorgée et on passe à une autre gorgée….

 

c’est très agréable et émouvant à la fois, (j’en avais eu déjà des « avant-premières » - des  ‘lancements’ lors de mes passages chez Vous), mais là

sur le site, très clair, c’est un plaisir –que dis-je un bonheur !

 

Bravo encore Claude !…

 

Rhemsarlik ! ( pour faire couleur locale )


5 commentaires.

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  • megaoui jean charles
    megaoui jean charles
    15/03/2017 18:30:53
    jeancharles.megaoui@sfr.fr

    bonjour à tous je suis a la recherche d'informations sur ma tante keira qui a disparue durant la guerre d'algerie
    merci

  • FABRICE BRAULT
    FABRICE BRAULT
    10/03/2017 15:58:03
    agencefbi@sfr.fr
    www.agencefbi.com

    Bonjour Madame Megaoui, je suis Fabrice Brault, détective et généalogiste à Tours en France. J'effectue actuellement une recherche généalogique sur la famille MEGAOUI d'Algérie. Auriez vous un lien de parenté avec Mme MEGAOUI Milouda, Marie née le 2 mars 1945 à Bensekrane en Algérie et décédée en Belgique en 2007 ? Cordialement, Fabrice Brault Tél : 02.47.51.09.36 / 06.72.44.49.47 / Mail : agencefbi@sfr.fr
    Je compte sur votre réponse, c'est un membre de la famille Megaoui qui vous recherche.

  • megaoui fatima
    megaoui fatima
    15/11/2015 20:57:20
    megaoui1978@outlook.com

    Bonsoir.je suis tres ravi de ce que vous avez ecris pour ma tres chere tante kheira et je souhaiterais avoir plus de'informations et de photos... si c'est possible de me contacter directement par e-mail pour échangé les photos surtout pour mon père sa lui tient à coeur. Merci beaucoup

  • PAULE
    PAULE
    17/03/2015 23:24:13
    dpr.larevid@numericable.fr

    Madame,
    Je découvre ce soir tard votre site (impressionnant qui mérite une grande attention tant il est riche d'évocations et de faits historiques) après avoir effectué des recherches autour de :
    - Guéniche ou Gennich,
    - Oujda,
    - OAS.
    Voyant parfois dans les génériques de films le nom d'un producteur, Stéphane Guéniche, je me suis souvenue que ma mère, aujourd'hui décédée, avait une cousine (Française de la Métropole) un peu plus jeune qu'elle qui avait épousé, entre 1941 et 1945 (?) un marocain d'Oujda de nom Gennich (dans mon souvenir d'enfant, son nom se prononçait "gueuniche"). Il fit ses études de médecine en France puis retourna au Maroc. Ils eurent trois enfants, deux filles et un fils : le fils, le benjamin, s'appelait Arslam, l'une des filles Yasmine. Cette personne était un membre actif de l'OAS. Recherché, il changea plusieurs fois d'identité. La famille s'installa alors à Rabat où il fut directeur de l'Hôpital. La cousine de ma mère décéda précocement suite à une "grave maladie". Monsieur Gennich (que je vis une fois chez mes parents alors que j'était une petite fille) venait en France pour repérer des villages abandonnés à acheter... Il me semble qu'il acheta un village dans les Cévennes.

    Je souhaitais savoir si durant votre enfance à Oujda, vous, ou votre famille, aviez entendu parler de cette personne puis de sa famille.
    Stéphane Guéniche serait-il un descendant de ce monsieur ?

    Je vous remercie par avance pour l'aide que vous accepteriez de m'apporter.
    Avec mes meilleures salutations.

  • le temps suspendu
    le temps suspendu
    13/02/2015 14:23:40
    constantival@gmail.com

    beaucoup aimer votre publication .chabbat chalom d'un constantinois .

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